FI ou la tendance ridicule de pales insoumis à l'auto-victimisation

“Tambouille et contrefaçon : les méthodes du PCF en Corse le condamnent à la marginalisation“. C’est sous ce titre, précédé d’un “Révélation“ que le dénommé Antoine Léaument responsable de JLMédia vole au secours de son mentor dans une tribune hébergée sur un site intitulé “Le bon sens“ pour justifier les déclarations de JLM au soir du 1^er tour de l’élection territoriale en Corse.

Ce petit apparatchik du PG qui a usé ses semelles du Parlement européen jusqu’au Conseil régional d’Ile de France en passant par le Conseil général de l’Indre et Loire vient lui aussi, pour excuser les turpitudes de son mouvement Insoumis tendance gazeuse, dresser un acte d’accusation du PCF.

“Les méthodes du PCF local et de sa liste ont été elles aussi rudement châtiées : le parti termine avant-dernier à 5%“. Après quoi, ce pleurnichard en baskets sociales démocrates se plaint du “flot de violences verbales contre « Paris et Mélenchon » sur un ton qui [aurait même] consterné un grand nombre de communistes corses peu amis de ce type de méthode“.

Ce jeune et fringuant militant de la Mélenchonmania insiste : “Une méthode de faussaire. Pour troubler le choix politique et tordre le bras aux insoumis“. Cette ligne de défense est pour le moins saugrenue d’autant qu’elle est plus imaginée qu’étayée par la réalité.

En effet celui qui n’est autre que le responsable de la communication numérique est vraisemblablement perturbé par l’aspect dématérialisé de ses activités et à défaut, comme JLM de se donner la peine de venir sur place, il déblatère absurdement.

Ce faisant la petite élite constituant la garde rapprochée du grand imprécateur perd son sang froid et montre ses faiblesses. Le PCF en Corse n’a pas eu besoin des recommandations de la direction nationale pour répondre à une invitation des dirigeants insulaires de la FI le 27 juin.

Ce type de fonctionnement nous l’avons vu est bien l’apanage de JLM qui de Paris impose aux structures locales de son mouvement, à dessein inorganisé, la marche à suivre. Et bien sur, celle qu’il aurait fallu suivre en Corse se résume à un refus de toute démarche de rassemblement avec le PCF comme le confirme sur son blog Martine Billard dirigeante PG.

Néanmoins nous avons rencontré à 4 reprises les représentants de la FI en Corse entre le 17 juillet et le 12 septembre en toute transparence avec les adhérents du PCF et au delà à travers une communication publique. Sauf que cette démarche démocratique ne plaisait pas à JLM qui, le 3 septembre à 20h03, a tweeté en recommandant la lecture de son gazouillis à l’AFP.

Pierre Laurent, c’est en quelque sorte un hommage du vice à la vertu, n’échappe pas à la critique acerbe du communicant mélenchonien, car effectivement lui est venu en Corse pour soutenir la seule liste de gauche. Le reproche qui lui est fait vaut son pesant d’or puisqu’il n’aurait jamais dû affirmer dans le contexte de cette élection que “ceux qui se situent à gauche n’avaient d’autre possibilité que de soutenir cette liste la seule antilibérale“.

Nous n’avons pas compris paraît-il ce que “fédérer le peuple“ veut dire, il semblerait que les organisations syndicales ne l’auraient pas non plus bien compris selon cette caste élitiste de bobos habituée à faire grève dans les cours de récréation et qui leur reproche d’avoir fait capoter le mouvement social face à Macron. C’est pourquoi, magnanimement, JLM lui a donné le point.

La cerise sur le gâteau c’est une forme de paranoïa partagée par cette pale direction d’insoumis dont la tendance à l'auto-victimisation vire au ridicule. Le dit communicant explique : “récemment, le PCF (et je précise : les cadres, pas les militants) a fait la démonstration d’une certaine hostilité envers la France insoumise. En faisant de la rétention de signatures à l’élection présidentielle avant de céder devant l’évidence et le fait accompli“.

Il se trouve que je suis un des 400 élus communistes qui ont parrainé la candidature de JLM à la présidentielle cela sans aucune hostilité. En revanche, ce qui s’est passé depuis, notamment avec cette élection territoriale et les tirs dans le dos de JLM, montre qui est hostile envers qui.

Les contrefacteurs ne sont pas au PCF.

Michel Stefani