Air France : les prémices d’un enfer social
13 Novembre 2015
Le gouvernement Valls Hollande vient de faire le choix brutal de briser les hommes pour obtenir la soumission de leurs collègues aux dogmes libéraux de la direction d’Air France et rendre autant que faire se peut l’action syndicale inopérante.
C’est un calcul à courte vue éminemment antisocial. La France de Valls et de Hollande, sous les coups de boutoir du Medef bien servi par un Macron arcbouté contre le code du travail, glisse ainsi dans ce que cet agent d’Air France définissait comme les prémices d’un enfer social.
Election après élection cette politique social-libérale est rejetée mais les serviteurs obstinés et zélés n’en ont cure ils poursuivent leur mauvaise action gouvernementale sans se soucier ni de la colère ni du désespoir. Et si le flot nauséabond de l’extrême droite grossit autant que l’abstention peu leur importe, ils en jouent avec cynisme pour se maintenir au pouvoir quitte à le partager avec la droite.
L’antidote à ces manœuvres politiciennes souhaitées par le premier ministre c’est dans l’immédiat la mobilisation solidaire avec les agents d’Air France pour l'emploi, la dignité, la levée des sanctions mais c’est aussi le 6 décembre le vote de combat social et politique, le vote d’espoir anti-austérité, le vote pour la gauche sociale et républicaine incarné par les listes du Front de gauche.
Michel Stefani