Préserver Bastia des prolongements empoisonnés de l’infamie électorale Tatti-Degentile-Milani-Simeoni,
Les quelques heures qui nous séparent de la clôture du scrutin demain à 18 heures permettront à de nombreux électeurs bastiais de se remémorer ces trois mois de campagne électorale pendant lesquels ils auront entendu lu et vu beaucoup de choses.
Sans doute retiendront-ils cette tentative de holdup au second tour orchestré, le dernier meeting « Inseme per Bastia » le montre, par Jean Baggioni, Laurent Croce et Edmond Simeoni ? C’est le remake de 2001.
« Bastia avant tout et par passion » est devenu « main basse sur Bastia » derrière ce trio historique, symbole du bal des faux culs où François Tatti, Emmanuelle Degentili et Jean Louis Milani se sont précipités jeudi soir avec la bénédiction enthousiaste de Stéphanie Grimaldi et des trois députés UMP de Corse. C’est honteux !
Et Bastia serait souillée de cette honte si cette alliance électoraliste devait finalement l’emporter dimanche soir. L’avenir ne pourrait être écrit différemment de cette lamentable et pitoyable trahison contraire aux principes politiques élémentaires.
Il faut à Bastia une gestion conduite par des élus qui n’auront pas bafoué leur dignité ni celle des électeurs devant lesquels ils ont pris des engagements avant le premier tour. C’est de moralité politique qu’il est question et en définitive « le choix de société » posé aux bastiaises et aux bastiais ne peut se départir de cette exigence.
Afin de préserver Bastia des prolongements empoisonnés de l’infamie électorale Tatti-Degentile-Milani-Simeoni, il n’y a qu’un antidote : le vote massif et puissant pour la liste arrivée en tête au premier tour avec Jean Zuccarelli et Francis Riolacci dans la clarté, l’honnêteté, l’affirmation des valeurs de gauche et républicaines.
Michel Stefani